Voyager par la musique : l’histoire d’une fille cosmique

gebe
Photo : Patrick Duchesne
17 mai 2022

Voyager par la musique : l’histoire d’une fille cosmique

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Photo : Patrick Duchesne
17 mai 2022
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COZMIC CAT

Voyager par la musique : l’histoire d’une fille cosmique

Rédaction : André Gauthier
Photo : Patrick Duchesne
Traduction : Patrick Duchesne
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TORONTO, ON | MAI 2022

L’art du DJing est un processus d’apprentissage et c’est ce que Paula Burrows, connue sous le nom de Cozmic Cat, fait depuis dix ans. Elle est née au Canada mais a grandi en Tanzanie et au Vanuatu. Vivant maintenant à Toronto, elle a trouvé de nouvelles façons de se connecter avec les fans de musique du monde entier, et ce, à une époque où se connecter avec les gens est un défi. Maintenant, avec la possibilité de s’exprimer à nouveau à travers les performances en direct, Cozmic Cat est de retour en force.

Ayant beaucoup voyagé au début de sa vie, Cozmic Cat en sait beaucoup sur le patrimoine culturel, ce qui se traduit dans sa musique. « Voyagez ouvre ton cœur et ton esprit à de nouvelles musiques et te permet de rencontrer de nouvelles personnes. Cela m’a donné un état d’esprit plus global dans tout ce que je fais », mentionne-t-elle. Des nombreux pays où elle a eu la chance de se produire (l’Afrique du Sud et les Pays-Bas, pour n’en nommer que quelques-uns), l’Islande occupe une place spéciale dans son cœur. « L’Islande est l’endroit où j’étais le plus excitée. L’ambiance était magique », s’exclame-t-elle, ajoutant que les gens portaient même des pulls islandais au club ! Maintenant basée à Toronto, elle croit que la ville est une mosaïque d’influences différentes du monde entier.

Elle a également défendu de nombreuses causes ces derniers temps. Elle profite de l’avantage que sa présence sur scène lui donne pour promouvoir la diversité et l’inclusion. Elle voit sa musique comme un moyen de faire passer le message. « Nous avons affaire à ces concepts depuis l’enfance », explique-t-elle. « Après les marches du BLM en 2020, le reste du monde a commencé à comprendre pourquoi la représentation est importante ».

Ayant commencé sa carrière il n’y a pas si longtemps, Cozmic Cat a eu sa part de changements. Du vinyle au CD, du mp3 à l’ordinateur portable, la popularité de Spotify et plus récemment, le flux en direct. Il y aura toujours de la place pour un bon DJ qui sait quoi jouer et satisfaire la foule. Mais les deux dernières années ont été un défi pour tout le monde, en particulier pour les artistes qui vivent de performances en direct. Jamais du genre à rester immobile, elle a décidé d’adopter la technologie et a créé des flux en direct pour maintenir en vie son lien avec les fans de musique. Mais la vérité est qu’elle s’ennuie de performer devant des gens. « Bien que je sois reconnaissante pour la technologie et les nouveaux moyens de s’exprimer, je suis plus heureuse en jouant en direct. »

À l’aube de la saison estivale, Cozmic Cat est excitée et impatiente. Elle compte les jours d’ici sa série de spectacles en direct. Dès juin, elle se produira au Sugar Land Festival (Let There Be House) aux côtés de ses collègues artistes Ultra Nate, Toolroom et les Shapeshifters. « Ultra Nate est une légende et je suis une fan de Toolroom », dit-elle avec enthousiasme. « Les hymnes des Shapeshifters sont à jamais gravés dans ma tête depuis mon adolescence. C’est un tel honneur de faire partie de cette programmation », poursuit-elle. Puis, le 25 juin, elle se produira et co-animera avec Denise Benson au Axis Club. Enfin, le 2 juillet, elle jouera à l’emblématique Electric Island Festival de l’ouest de l’île de Toronto. Elle a le sentiment que ce sera une expérience hors du commun. « L’ambiance que j’ai ressentie lors d’événements ces derniers temps m’a énormément stimulée. Les gens sont maintenant prêts à se connecter et à danser », dit-elle. « La piste de danse était prête et l’énergie fut palpable », ajoute-t-elle. « Quand je suis sur scène, c’est comme si au même moment, dans ma tête, j’étais avec vous sur le parterre. », explique-t-elle. « Mon cadeau réside peut-être dans le partage, mais je reçois également la même joie que celle que j’émets. »

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