QUÉBEC | OCTOBRE 2019

L’année 2020 s’annonce importante pour Hopeful Sixteen qui sortira son troisième album. Delusion, un EP de six chansons produit par Kevin Jardine, promet des sonorités métal-électro plus matures.

«Depuis notre dernier EP Still Alive, sorti en 2017, nous avons évolué en tant qu’êtres humains. Nous avons vraiment travaillé fort et nous avons trouvé notre son. Nous sommes fiers de ce que nous avons fait. La réception pour le premier vidéoclip Collision est très positive», raconte le guitariste Ced Chapellz.

Hopeful Sixteen, c’est aussi Eden Rebel (voix) et Simon Gagnon (batterie). Le groupe de Québec a connu diverses transformations depuis sa création par Stéphanie Auclair, alias Eden Rebel, il y a une dizaine d’années. Le trio actuel existe depuis environ deux ans.

La formation a remporté, en 2018, le concours Lévis, ville du Rock. «Nous voulions tester notre matériel, pratiquer notre show et qu’en même temps ça nous donne une visibilité, explique Ced Chapellz. Finalement, nous n’avons pas seulement pratiqué, nous l’avons gagné!»

Hopeful Sixteen a effectué au début du mois de septembre une tournée intitulée Summer Never Ends Tour en compagnie des groupes Aarsen, Ocean Drive et Seconds To Midnight. «Présentement, nous faisons quelques spectacles par-ci par-là, mais nous nous concentrons davantage sur notre prochain album. Nous filmons cet automne un vidéoclip pour le sortir en novembre. En 2020, c’est là que nous voulons faire le plus de tournées et de festivals possibles afin de promouvoir notre EP», soutient le guitariste.

Un travail à temps plein

La formation entrevoit de ne pas seulement jouer au Québec ou dans le reste du Canada au cours de la prochaine année, mais aussi aux États-Unis. «Pour notre style de musique, c’est là que ça se passe. Je crois que ça pourrait être quelque chose de faisable en 2020.»

L’objectif est de voir la réception des fans là-bas, de se faire des contacts et d’inviter des maisons de disque a leurs spectacles. «Le big picture plan c’est évidemment de faire des tournées, sortir du Québec et même de l’Amérique, se rendre le plus loin possible, souligne Ced Chapellz. Il faut toutefois être réalistes et ne pas brûler les étapes. Pour l’instant, nous nous concentrons sur notre prochain album, nos vidéoclips et les shows qui vont en découler.»

Selon le guitariste, Hopeful Sixteen a un plan de travail bien établi et l’éthique de travail pour se rendre à son but. «Nous avons notre job de 40 heures et un autre de 40 heures qui est le band. Cela représente des soirées et des étés passés sur le groupe. Heureusement, notre gagne-pain ne nous met pas de bâtons dans les roues. Nous avons de bons patrons et des amis qui nous encouragent.»

Ils apprécient d’ailleurs le soutien de leur producteur Kevin Jardine. «Il a vécu le rêve avec Slaves on Dope. Il a été signé par le label de Sharon Osbourne, il a fait le Ozzfest, il a habité à Los Angeles, il connaît Tommy Lee et le chanteur de Pantera. Il nous guide quand nous avons besoin de conseils et il est toujours disponible quand nous avons des questions.»

Matriax

La formation a été passablement choquée par la tragédie ayant touché le groupe Matriax. Deux de ses membes, Christophe Thivierge et Dominic Lemieux-Richard, ont perdu la vie dans un accident de la route le 2 septembre dernier. Pour sa part, Cédrick-Alexendre Andrews a été gravement blessé. Hopeful Sixteen a d’ailleurs publié un message sur sa page Facebook afin de leur rendre hommage et d’exprimer leur peine.

«Nous voulions faire notre lancement d’album ensemble, ils étaient de bons amis. Leur accident, ça nous a brassés pas mal. Ils travaillent tellement fort, autant que nous. C’est triste, mais en même temps, ça nous pousse à tout faire pour réaliser nos rêves maintenant parce que nous ne savons jamais quand tout cela s’arrêtera», conclut Ced Chapellz.