Un imaginaire pour tous les genres

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Photo : D.Leclerc
4 avril 2019

Un imaginaire pour tous les genres

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Photo : D.Leclerc
4 avril 2019

LP SICARD

Un imaginaire pour tous les genres

Rédaction : Étienne Bergeron
Photo : D.Leclerc
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MONTRÉAL | AVRIL 2019

LP Sicard (Louis-Pier Sicard) est passionné de poésie depuis ses dix-sept ans. Après avoir publié son premier recueil Les amants de l’abîme en 2013, il s’est pourtant orienté vers la littérature fantastique afin de rejoindre un lectorat plus vaste et ainsi mettre à profit la panoplie d’idées qui germaient dans sa tête. Bien qu’il ait publié quatorze livres aux Éditions ADA à ce jour, et figuré à maintes reprises au sommet des palmarès des meilleures ventes au Québec, il est loin d’être au bout de ses ambitions.

Son entrée aux Éditions ADA s’est faite en 2015 avec la publication de la série Félix Vortan, qui lui a d’ailleurs valu le Grand Prix des Univers Parallèles 2016. Son rythme d’écriture s’est ensuite accéléré proportionnellement à sa popularité grandissante, publiant pas moins de six romans en 2017, et quatre en 2018. Pendant ces quelques années, il a publié des romans d’aventure (les séries Félix Vortan et Malragon) et d’horreur, et ce, pour divers publics, jeunesse (les Loup Garousse et DreamCraft) aussi bien qu’adulte (Au nom de l’horreur et les contes interdits). Pour ce jeune écrivain, le fait de valser ainsi d’un style à l’autre, d’un lectorat à l’autre, ne représente pas une contrainte. « Changer de public cible est stimulant, en ce sens que ça apporte de la variété dans mon travail d’écriture. Chaque projet doit être approché différemment, selon le public, bien sûr, mais aussi l’esprit du projet, le but visé, etc. »

C’est d’ailleurs avec ses réécritures trash de contes qu’il s’est fait connaître du grand public. Un projet qu’il a initié avec les auteurs Simon Rousseau, Christian Boivin et Yvan Godbout, et la parution des quatre premiers titres de la collection en 2017 : Peter Pan, Blanche Neige, Les trois petits cochons et Hansel et Gretel. Puis, Sicard s’est de nouveau prêté à l’exercice en 2018 avec l’écriture de Raiponce. « J’ai choisi ces contes car ils permettaient une approche plus psychologique, ce qui me fascine. » Il admet par ailleurs qu’il n’aurait jamais pu écrire ces livres sans avoir effectué au préalable des études universitaires en littérature, lesquelles lui ont permis de se familiariser avec l’analyse de ce type de littérature classique.

Malgré ce succès du côté de l’horreur, il revient souvent à la littérature jeunesse, ce qui lui donne aussi l’occasion de donner des conférences dans les écoles et de renouer avec sa formation en enseignement. « Être devant une classe m’a toujours animé. Du reste, percer le milieu scolaire est l’un des seuls moyens de survivre en tant qu’auteur jeunesse. Et puis, les commentaires et les sourires des jeunes sont le plus précieux des salaires d’un auteur. » Malgré sa popularité, Sicard ne se met pas de pression lorsqu’il est question de son écriture : « Je n’ai pas vraiment de routine ; j’ai des mois sans écriture, et d’autres où je peux aller jusqu’à 5000 mots par jour. » Ceci dit, cette part d’incertitude ne l’empêche pas de constamment avoir des projets en tête. C’est pourquoi il nous promet de nouvelles parutions jeunesses et adultes au courant de la prochaine année.

Pour en savoir plus sur les publications de LP Sicard, visitez sa page Facebook ou son site officiel.

signés LP Sicard

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