Sous le signe du corbeau

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Photo : Janie BT
9 juillet 2018

Sous le signe du corbeau

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Photo : Janie BT
9 juillet 2018

DIANE FONTAINE

Sous le signe du corbeau

Rédaction : Kim Belisle
Photo : Janie BT
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BUCKINGHAM | JUILLET 2018

La flamme rougit le bout poudreux de l’encens « sang de dragon », prometteur. Elle souffle sur celui-ci et une douce fumée commence à envahir la pièce. Puis, elle saisit son pinceau, au son de la voix de Jean Leloup, en remerciant la vie. Cette artiste, c’est Diane Fontaine. 

L’art a toujours été partie prenante de son existence. Elle voulait être peintre. Il a cependant fallu 40 ans, plusieurs entreprises et un deuil difficile avant que son quotidien prenne le tournant qui allait tout changer. Celui sur lequel elle se baserait pour ne mettre que de l’art dans sa vie. 

Depuis ce grand changement, elle a remporté plusieurs prix et honneurs pour son travail, le prix Hommage Spotlight Artist 2017, décerné à cinq exposants parmi les 400 présents à la 38e exposition « New York Art Expo » et en 2010, lors de sa participation à l’exposition du Carrousel du Louvre à Paris, une mention spéciale de la SNBA (Société Nationale des Beaux-Arts). Plus récemment, elle a fait partie de nombreuses publications artistiques prestigieuses et exposé à New York en plus d’être représentée dans plusieurs galeries au Québec.

Lorsqu’on lui parle, sa grande âme et sa passion transcendent. Elle pourrait se définir comme une hippie des temps modernes, voguant sur son inspiration pour créer des œuvres à l’aura mystique. Ce qui l’inspire, en premier lieu, ce sont les femmes de sa vie : trois femmes fortes qui l’ont vue grandir. C’est aussi toute la féminité qui se dégageait de ces dernières, mais aussi qui se transpose dans le monde d’aujourd’hui, à plus grande échelle. L’artiste est une grande féministe, prônant l’égalité et la féminité dans ces œuvres, dans l’objectif de l’élever à sa juste valeur. 

C’est donc cette féminité, jointe à la nature, que dépeint Diane sur ses toiles. Parfois à l’acrylique, parfois à l’encre, au gel ou à l’aide de matériaux recyclés. Rien n’est laissé de côté pour créer ces œuvres d’art, non seulement pour l’esthétisme qui résulte de ces amalgames éclectiques, mais pour les valeurs écologiques de l’artiste. 

Sa dernière série de toiles met en scène des visages féminins. Chacune de ces femmes porte la frange longue, cachant ainsi les yeux de ces dernières. Souvent, c’est à travers les yeux qu’il nous est possible de déceler les émotions vécues par les personnages. Ici, malgré l’absence des fenêtres de l’âme, Diane Fontaine réussit à faire véhiculer toute une gamme d’émotions. Elle se dit d’ailleurs reconnaissante que ses œuvres puissent faire leur chemin parmi un grand public. Elle croit que l’art devrait être accessible à tous; que chacun devrait pouvoir vivre librement les émotions que chaque toile provoque. Que l’art est moteur d’évolution. Peindre, ça vient de ses tripes. C’est passionné. Impulsif. 

C’est donc sous le signe du corbeau, symbole de changement, qu’elle se prépare à ses prochaines expositions. Elle est présentement en processus de création, durant les mois de juillet et août, afin d’offrir une exposition en septembre dans sa galerie de Buckingham (Galerie  Fontaine Art 533 Ave de Buckingham, Gatineau). Elle sera aussi présente, du 14 au 16 septembre, au Symposium « Traces » à la Mairie de l’Ange-Gardien, en Outaouais.

https://www.fontaineartiste.com 

 

SIGNÉES FONTAINE

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