Nouveau départ
SHERBROOKE | JUIN 2019
L’année 2019 sera très importante pour le duo Hey Major formé par les frères Mickaël et Raphaël Fortin. Après avoir pris la décision de mettre fin au groupe Orange O’Clock et à leur association avec leur guitariste, les artistes sherbrookois sont prêts à aller de l’avant afin de propulser leur projet musical vers la reconnaissance internationale. La première étape sera la sortie d’un album à l’automne.
Grâce à Orange O’Clock, les frères Fortin et Anthony Simoneau-Dubuc ont gagné plusieurs concours, leur donnant ainsi un coup de pouce financier pour entrer en studio. Leur premier album, Crazy Carnival, est sorti en 2014 et a bien fonctionné. Le groupe a pu jouer au Canada anglais et a pu acquérir une certaine renommée.
«Les années ont passé et nous nous sommes rendu compte que nous n’avions plus les mêmes intérêts Anthony, Raphaël et moi. Nous avons décidé de nous séparer d’un commun accord et de continuer seulement mon frère et moi», raconte Mickaël.
Sur le conseil de leur nouvelle maison de disque Indica, ils ont décidé de changer de nom afin d’y aller d’un nouveau départ. Pendant cette période, Mickaël lisait justement la biographie de David Bowie qui a en quelque sorte inspiré le nom du duo. «La pièce Space Oddity est l’une de mes plus importantes influences. Puis, nous aimions aussi le parallèle avec l’accord A-major [La majeur], donc nous sommes devenus Hey Major.»
Un album à l’automne
Mickaël et Raphaël travaillent fort ces jours-ci sur le premier album complet de leur duo. Ils ont d’ailleurs déjà sorti quelques extraits qui ont bien fonctionné jusqu’à maintenant. Le prochain single sortira le 17 mai. Pour eux, il s’agit d’un véritable retour aux sources.
«Nous baignons dans la musique depuis que nous sommes très jeunes. Nous avons commencé avec le piano. Le son d’Orange O’Clock avait beaucoup de guitare, alors que pour notre prochain album, c’est vraiment un retour au piano. Nos influences proviennent de la musique de groupes et artistes tels que Supertramp, Queen, Genesis et Elton John», affirme Mickaël.
L’écriture de certaines pièces a commencé aussi loin qu’en 2014. Chacune d’elles raconte une histoire. «Nous sommes deux personnes engagées, sans dire que nous sommes un groupe engagé. Nous aimons parler de sujets comme l’environnement. Nous sommes de cette génération qui se sent portée d’une mission pour essayer de faire changer les choses. Nous parlons de cela, mais mis en contexte dans une histoire fictive», explique le chanteur.
Tournée en Australie
Hey Major a récemment eu la chance de faire partie d’une tournée d’une quinzaine de spectacles sur la côte australienne. «L’un de nos amis chez Indica, Hein Cooper, est originaire de là-bas. Nous avons collaboré sur son prochain album qui sortira à l’été et nous avons aussi fait une tournée avec lui au Québec. Nous avons tellement eu de fun ensemble qu’il nous a invités à venir en Australie avec lui. Nous avons passé presque deux mois là-bas. C’était vraiment incroyable», dit Mickaël.
Selon lui, les Australiens ont été très réceptifs à leur musique. «Dans les entrevues, nous disions en blague qu’il n’y a pas beaucoup de piano dans ce pays parce qu’il fait trop beau pour rester en dedans et en jouer. La guitare est plus répandue parce que c’est plus facile en jouer sur le bord de la plage. C’était aussi en même temps que la sortie du film Bohemian Rhapsody. Les gens ont beaucoup plus connecté que je le pensais, en partie en raison de nos influences provenant de la musique de Queen. Nous avons eu de bons commentaires, donc nous prévoyons y retourner l’an prochain.»
Les prochains mois de Hey Major seront toutefois entièrement consacrés à préparer la sortie de leur album. «Notre maison de disque croit en nous et nous croyons en cette association. Nous avons l’impression que nous avons quelque chose à apporter à l’industrie de la musique. Nous avons toujours rêvé d’être un groupe reconnu internationalement, c’est notre objectif et nous travaillons fort pour y parvenir.»
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