Cette jeune auteure a foulé le monde littéraire avec la sortie d’un roman-feuilleton en 2020. Diplômée du Collège Lionel-Groulx en Histoire et Civilisation ainsi que récipiendaire d’un certificat en Création Littéraire de l’Université Laval, Jessica réalise son rêve de jeunesse en publiant le roman ‘Seul contre elle’ pour la collection Tabou. L’auteure répond à quelques questions en attendant l’entrevue complète avec la rédaction du magazine :

 

Est-ce qu’il y a un auteur ou une autrice qui t’a inspiré afin de te lancer dans le monde littéraire ?

Oui, JK Rowling. Enfin, avant la polémique la concernant. J’ai lu les Harry Potter et, envoûtée, je n’avais qu’une idée en tête : écrire mes propres histoires un jour. Je voulais faire voyager les gens à travers un livre, moi aussi. Je voulais apporter un changement dans la vie de lecteurs. C’était mon idole et je l’ai mise sur un piédestal. Malheureusement, son comportement m’a détaché d’elle, mais j’ai quand même appris que, parfois, on peut créer de belles choses, sans être une bonne personne. J’ai appris de ses erreurs et j’apprends des miennes chaque jour où j’écris.

Tu es un le personnage principal d’un roman. De quel genre d’histoire souhaites-tu faire partie ?

Ça, c’est une question difficile… Honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. Peut-être une histoire fantastique à l’époque médiévale. C’est une époque que j’aurai aimé découvrir, mais sans les inconvénients, car être une femme à ce temps de notre histoire, ce n’était pas joyeux.

Alors, disons un fantasy médiéval. Je me serai bien vue sorcière, à faire mijoter des potions et partir dans une aventure épique.

À quoi ressemble une histoire parfaite pour toi ?

Une histoire réaliste. Même lorsque tout est inventé, je veux que ce soit plausible le plus possible, que ce soit psychologiquement parlant ou même scientifiquement. La magie, à la base, a une touche de science. Une histoire parfaite fait naître des émotions chez le lecteur, car celui-ci s’identifie aux personnages en se disant que lui aussi, cela pourrait lui arriver ou bien qu’il aurait aimé vivre l’aventure des protagonistes.

Une histoire parfaite immerge complètement le lecteur. Très rares sont les auteurs qui y arrivent et je ne prétends pas à ce succès.

Tu reçois un appel qui t’informe que l’on souhaite porter ton roman au grand écran. Quels acteurs ou actrices souhaites-tu retrouver dans cette adaptation ?

Oh boy ! Lorsque j’écris mes histoires, je prends souvent des photos de gens «random» sur Google pour me faire une image mentale de leur physique, mais ce ne sont jamais des acteurs. Mais pour jouer le jeu, je dirai que pour Noam, je ne dirai pas non à Logan Lerman (The Perks of Being a Wallflower, Percy Jackson). Quant à Camille, peut-être Millie Bobby Brown ? (Stranger Things) Quoique j’ai toujours imaginé la jeune fille asiatique donc probablement Lyrica Okano (Marvel’s Runaway). Pour Gaël, je ne l’ai jamais décrit dans le roman, car je préfère que les gens puissent se faire une image par eux-mêmes, donc ça pourrait être n’importe qui !

Finalement, pour Judith j’irai avec Odeya Rush (The Giver), car elle a le physique que je me suis imaginé pour le personnage. Bon, il y a d’autres personnages dans le roman, mais si je les liste tous, j’en aurai pour dix pages.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce domaine ?

La visibilité. Je sais que ça peut paraître étrange, mais j’ai de la difficulté avec le fait d’être mise à l’avant de la scène (ironie n’est-ce pas ?). J’écris pour aider les autres, mais également pour me faire évader moi aussi. Le travail qui vient avec l’écriture d’un roman peut être parfois lourd sur les épaules, mais c’est le après que je trouve le plus difficile.

Même si les commentaires reçus pour mon roman sont majoritairement positifs, j’ai l’impression d’être tout le temps observé et je dois faire attention à ce que je fais ou ce que je dis. Parfois c’est épuisant mentalement, mais ça vaut la peine quand je me dis que je fais peut-être une réelle différence chez des lecteurs.

Entrevue complète et photo exclusive bientôt dans ton magazine de février !