Le jeune entrepreneur qui touchait du bois

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Photo : Martin Piché
24 octobre 2020

Le jeune entrepreneur qui touchait du bois

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Photo : Martin Piché
24 octobre 2020

BENJAMIN PARIS-LEBLANC

Le jeune entrepreneur qui touchait du bois

Rédaction : C. Fortier
Photo : Martin Piché
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VICTORIAVILLE | OCTOBRE 2020

Benjamin Paris Leblanc a lancé il y a quelques mois sa propre entreprise, Atelier Woodluck, née de son amour pour le bois. Artisan-créateur sans prétention, son objectif est avant tout de partager sa passion avec les autres.

Le nom de sa compagnie vient de l’expression « toucher du bois », logique pour quelqu’un qui travaille surtout avec ce matériau!

« J’aime bien les trucs recyclés, les meubles laissés à l’abandon et les matériaux bruts comme du bois de lac, de grève ou de forêt, explique le Victoriavillois de 22 ans. J’y mélange aussi du métal, des plaques naturelles, sans trop de travail. Je crée des lampes, des luminaires, des étagères et plusieurs autres choses, un peu chic, mais qui rappellent la nature. L’inspiration me vient en voyant le morceau de bois et comment il était quand je l’ai trouvé. J’essaie de le garder le plus intact possible sans le dénaturer. Ça crée quelque chose de spécial. Présentement, j’ai une fixation sur les lampes! »

L’artisan tient souvent à le rappeler, il n’est pas un ébéniste! « Je fais un peu de restauration de meubles, mais je préfère avant tout mettre mes créations en valeur. J’ai seulement suivi un petit cours en charpenterie-menuiserie. J’étais déjà manuel à la base et ça m’a amené à combler un besoin que j’avais de créer. »

Cette passion a débuté il y a environ quatre ans. Ce n’est toutefois que cette année qu’il a décidé de se lancer en affaires après y être allé avec le bouche-à-oreille jusque-là. « C’est tout récent, j’ai démarré ça le 5 mars et le 15, nous tombions en confinement. C’est sûr que c’était un temps spécial pour lancer une entreprise, mais je trouvais ça important de le faire quand même. De toute façon, rien n’arrive pour rien. J’ai cette philosophie avec le bois, s’il a pris une forme quelconque, c’est avec cela que je dois travailler. »

Ses œuvres sont disponibles dans une boutique de brocante et d’artisanat depuis deux ans. Il a aussi ouvert sa boutique en ligne sur Facebook. « Je fais ça sans prétention et sans me mettre la pression de vendre à tout prix. Je me dis que lorsque les gens achètent, ils doivent avoir un coup de cœur. J’ai créé mon entreprise par passion, mais ce projet est encore embryonnaire. Je crois qu’il a un bon potentiel et mon intention est de travailler à le développer. »

À court terme, le jeune artisan aimerait offrir ses créations à plus de commerces, comme des serres où il y a souvent des sections décoration. À plus long terme, il rêve d’ouvrir son propre établissement où tous pourront retrouver son inventaire. Il aimerait d’ailleurs mettre sur pied un atelier ou des artistes soudeurs, recouvreurs et peintres travailleraient en commun. En bref, mettre en valeur les créations des artisans comme lui.

Combiner son goût pour l’entrepreneuriat, l’envie d’être son propre patron et son côté artistique était la suite logique pour lui. « Présentement, c’est plus un à côté. Pour lancer une entreprise, ce n’est pas un secret, ça prend des investissements, donc je n’ai pas le choix de travailler. J’investis beaucoup dans mes projets. Peut-être qu’un jour je pourrai être là-dedans à temps plein, mais avec l’artisanat c’est dur de prévoir. C’est certain que pour moi, ce serait l’idéal à atteindre. »

Vous pouvez également trouver Atelier Woodluck sur Instagram

signées woodluck

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