JOE SATRIANI | Shapeshifting

gebe
9 juin 2020

JOE SATRIANI | Shapeshifting

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9 juin 2020
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JOE SATRIANI | Shapeshifting

Rédaction : André Gauthier | Les disquaires Sunrise
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JOE SATRIANI-album-SHAPESSHIFTING-chronique-l'artis-magazineSatch, comme on le surnomme depuis des lunes, est toujours aussi actif et inspiré : il continue de lancer des albums à intervalles réguliers et il ne manque pas une occasion de partir en tournée. Certains diront que notre ami Joe commence à tourner en rond depuis quelques albums et qu’il manque d’idée. D’autres sont toujours à le suivre depuis plus de 30 ans. Alors, à quoi s’attendre avec ce 18e album en carrière (autant que ça!)?

D’entrée de jeu, les deux premiers titres, Shapeshifting et Big Distortion ouvrent le bal de belle façon. Du Satriani comme on l’aime, avec du groove et des belles sonorités ! Par la suite, la très belle (mais courte) All for Love, où nous charme la guitare de Satriani grâce à la subtilité des arrangements. Et ce n’est que le début ! Satriani semble vouloir nous montrer toute la diversité de son jeu de guitare et ses influences tout au long de l’album. Sur Teardrops, par exemple, Satriani y va d’une touche un peu celtique.

Sur Ali Farka, Dick Dale, an Alien and Me, Satch inclut des rythmes africains, un peu de surf music faisant référence à son idole Dick Dale tout en conservant le son pur de Satriani. Viennent ensuite un peu de reggae sur Here The Blue River, un peu de funk sur Falling Stars et du bon rock à la Van Halen sur Nineteen Eighty, une pièce qui nous ramène tout droit vers Surfing with the Alien, album qui a littéralement lancé la carrière de Satriani.

Les surprises continuent de s’ajouter. Grâce à un don incomparable pour les mélodies envoûtantes et accrocheuses, Satriani nous offre Waiting, un morceau tout en douceur ainsi que Perfect Dust, un classique comme seul Satriani sait le faire.

Entouré d’une nouvelle équipe de musiciens, il serait injuste de passer sous silence l’excellente performance de chacun ajoutant à leur façon une touche spéciale à ce disque. Tout d’abord, parlons de Kenny Aronoff à la batterie. Ayant fait partie de la bande de John Mellencamp pendant plusieurs années, Aronoff est l’un des meilleurs aux percussions (les deux avaient déjà travaillé ensemble sur leur projet Chickenfoot). Le bassiste de Jane’s Addiction Chris Chaney et son vieil ami Eric Caudieux aux claviers complètent le tout. Il faut l’avouer, Satriani sait s’entourer.

Au final, ce dernier s’est offert un superbe album. Avec des sonorités variées et des arrangements typiques de Satriani, c’est un album qui plaira à tous ses admirateurs, autant ceux de la première heure que ceux qui l’ont connu avec The Extremist ou plus récemment avec What Happens Next. À 63 ans, Satch continue de se réinventer tout en conservant sa marque de commerce. Du bonbon !

 

 

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