QUÉBEC | AOÛT 2019

Parfois, certaines rencontres sont déterminantes dans une vie. Celle entre Patrick Donovan et Pamela Lajoie en fait certainement partie. Mariés depuis cinq ans, ils ont créé il y a trois ans le groupe Kingdom Street et vivent ensemble de leur passion pour la musique.

«J’avais approché Pamela en 2013. Je l’avais découverte sur les réseaux sociaux et je trouvais qu’elle chantait super bien. À l’époque, j’avais un studio d’enregistrement à Québec et je recherchais des artistes avec lesquels collaborer. Elle est venue à mon studio et nous avons commencé à travailler ensemble. Nous ne nous sommes plus lâchés depuis», raconte Patrick.

Après avoir travaillé sur plusieurs projets ensemble, ils ont décidé de créer Kingdom Street. «Nous trouvions que la chimie allait bien, alors nous nous sommes dit pourquoi nous ne nous partirions pas un duo, ce serait l’idéal», se rappelle Pamela.

Le nom de leur groupe provient de leur lieu de résidence à l’époque. «Nous habitions sur le chemin Royal à Beauport. Royal, royaume, Kingdom Street, nous aimions beaucoup l’opposition des deux, le royaume et la rue», explique-t-elle.

Symbiose

Patrick, 30 ans, possède en musique un parcours en réalisation et en production. De son côté, Pamela, 26 ans, est dans le domaine depuis longtemps, ayant lancé un premier album à 14 ans.

Chacun apporte donc sa touche personnelle au duo. «J’ai des connaissances plus techniques, tandis que Pam amène sa présence scénique, son charisme et de belles idées de mélodies. Nous avons chacun nos forces, mais parfois nous interchangeons. Il n’y a pas d’égo, nous cherchons tout simplement les meilleures idées pour faire de bonnes chansons», soutient Patrick.

Leur son, electro-pop à la base, n’est pas encarcané. Kingdom Street ne se limite pas à un style, mais se fie plutôt à l’inspiration du moment. Les situations de la vie sont leurs principales sources de création. «Tu peux être inspiré par de la musique, mais aussi par des événements, des gens que tu rencontres et des expériences de vie», souligne Patrick.

Le duo ne se met pas non plus de barrière au niveau de la langue, si une chanson est meilleure en français, elle sera écrite comme tel, même chose pour l’anglais.

Un premier EP

Kingdom Street lancera avant la fin de 2019 un premier EP incluant six ou sept chansons. Avec les années, le groupe a accumulé beaucoup de matériel et devra choisir ce qu’il souhaite présenter sur cet album.

Jusqu’à maintenant, leur musique était diffusée single par single. Quelques-uns ont d’ailleurs remporté passablement de succès sur Spotify, YouTube et à la radio.

Dans les dernières semaines, ils ont assuré la première partie du spectacle de Flo Rida à Québec. En 2020, ils souhaitent être plus actifs sur scène et prévoient une tournée des festivals afin de faire la promotion de leur EP. De plus, ils aimeraient éventuellement développer les marchés du Canada anglais et de l’Europe.

«Nous voulons faire de la scène et partager notre musique avec le plus de gens possible», affirme Pamela.

Possédant son propre studio d’enregistrement à la maison, le duo collabore régulièrement avec d’autres artistes tant au niveau de l’écriture que de la production. «Nous aimons faire des camps d’écriture et mettre en commun nos aptitudes avec celles des autres dans le but de créer des chansons. C’est ce que nous voulons continuer de faire», conclut Patrick.