Chouchou des Canadiens depuis le début des années 80’s, Bryan Adams n’a plus besoin de présentation. Durant les dernières années, il combine tournées et nouveaux disques sur une base régulière. Sans connaître le succès d’antan sur disque, Adams reste un incontournable en spectacle. Avec assez de succès pour remplir la caverne d’Ali Baba, il semble avoir encore autant de plaisir à chanter ses classiques qu’à ses débuts.

Suivant The Tracks of my Tears, un album de reprises et Get Up, réalisé par Jeff Lyne, membre fondateur du groupe Electric Light Orchestra et complice de Tom Petty, Adams revient en force avec Shine a Light, un album où l’on retrouve le rocker canadien entouré de ses acolytes de la première heure. Keith Scott, son éternel complice à la guitare, le batteur Mickey Curry et Jim Vallance, avec qui il a composé la majeure partie de ses plus grands succès sont présents. De plus, Gretchen Peters, Elliot Kennedy (avec qui il a composé Back to You, entre autres) et Phil Thornalley (présent sur l’album On a Day Like Today et compositeur de Torn, grand succès de l’Australienne Natalie Imbruglia) sont aussi de la partie.

C’est d’ailleurs la chanson titre qui a été sélectionnée comme premier extrait. Écrite en collaboration avec le chanteur anglais de l’heure, Ed Sheeran, elle s’avère un excellent choix. La pièce suivante mets en vedette nul autre que Jennifer Lopez. Et oui! Encore une fois, Bryan nous surprend avec un duo assez inattendu avec la New-Yorkaise. Ce qui n’est pas surprenant, par contre, c’est la qualité des pièces tout au long de l’album. All or Nothing, une des meilleures du disque, nous ramène Adams du temps de son album Reckless. Une autre superbe chanson Part Friday Night Part Sunday Morning reprend le flambeau et nous ramène directement en 1990. Viennent ensuite No Time for Love et  I Could Get Used to This, deux autres pieces typiquement Adams. L’album se conclut avec Don’t Look Back, une pièce plus douce et l’intime Whiskey in the Jar, qui présente Adams seul à la guitare acoustique et à l’harmonica.

Sans dire que Shine a Light est un chef-d’œuvre, force est d’admettre que c’est un album où la voix rauque qui caractérise le chanteur est à son meilleur et où les refrains efficaces sont monnaie courante. Du Bryan Adams comme on l’aime!

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BRYAN ADAMS | chronicle